Origine et rôle de la diversité génétique adaptative pour la vulnérabilité des peuplements de hêtres au changement climatique

Présentation INRAE

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

Environnement de travail, missions et activités

La maladaptation due au changement climatique rapide constitue l'une des plus grandes menaces pour la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes.Bien que la plupart des espèces d’arbres présentent une variation génétique importante, nous ignorons encore comment cette diversité contribuera à la résilience climatique.Une hypothèse est que les adaptations génétiques spatiales façonnent la diversité génétique des populations et, par conséquent, leur potentiel évolutif. Les prévisions du risque d'extinction des espèces face au changement climatique ignorent généralement cette diversité intraspécifique, alors qu'elle jouera probablement un rôle crucial dans la (mal)adaptation des populations à court et long terme. Ce programme de doctorat vise à combler cette lacune en approfondissant notre compréhension de l'origine de la diversité génétique adaptative et en modélisant ses conséquences sur la vulnérabilité des populations d'arbres au climat futur. Les principaux objectifs de la thèse sont : (1) l'exploration de la variation des traits quantitatifs à travers l'aire de répartition de l'espèce ; (2) la quantification de l'impact de l'hétérogénéité environnementale sur la variation mesurée au sein des populations ;(3) la caractérisation des (mal)adaptations locales et des potentiels compromis entre croissance et résistance à l’échelle intraspécifique ; (4) la prédiction de la vulnérabilité des populations au changement climatique en considérant les niveaux de variation génétique aux l’échelles intra- et inter-populationnelles. Le projet se concentrera sur une espèce d'arbre européenne majeure, le hêtre commun (Fagus sylvatica L.).Pour mener à bien son projet, le/la doctorant(e) (1) bénéficiera d'importantes ressources existantes sur l'espèce étudiée, notamment des données issues d'un réseau de tests de provenances à l’échelle européenne ; (2) générera et analysera de nouvelles données phénotypiques et génomiques dans un jardin commun établi ; et (3) développera des modèles statistiques et mécanistes pour combiner les données génomiques, phénotypiques et environnementales.La maladaptation due au changement climatique rapide constitue l'une des plus grandes menaces pour la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes.Bien que la plupart des espèces d’arbres présentent une variation génétique importante, nous ignorons encore comment cette diversité contribuera à la résilience climatique.Une hypothèse est que les adaptations génétiques spatiales façonnent la diversité génétique des populations et, par conséquent, leur potentiel évolutif. Les prévisions du risque d'extinction des espèces face au changement climatique ignorent généralement cette diversité intraspécifique, alors qu'elle jouera probablement un rôle crucial dans la (mal)adaptation des populations à court et long terme. Ce programme de doctorat vise à combler cette lacune en approfondissant notre compréhension de l'origine de la diversité génétique adaptative et en modélisant ses conséquences sur la vulnérabilité des populations d'arbres au climat futur. Les principaux objectifs de la thèse sont : (1) l'exploration de la variation des traits quantitatifs à travers l'aire de répartition de l'espèce ; (2) la quantification de l'impact de l'hétérogénéité environnementale sur la variation mesurée au sein des populations ;(3) la caractérisation des (mal)adaptations locales et des potentiels compromis entre croissance et résistance à l’échelle intraspécifique ; (4) la prédiction de la vulnérabilité des populations au changement climatique en considérant les niveaux de variation génétique aux l’échelles intra- et inter-populationnelles. Le projet se concentrera sur une espèce d'arbre européenne majeure, le hêtre commun (Fagus sylvatica L.).Pour mener à bien son projet, le/la doctorant(e) (1) bénéficiera d'importantes ressources existantes sur l'espèce étudiée, notamment des données issues d'un réseau de tests de provenances à l’échelle européenne ; (2) générera et analysera de nouvelles données phénotypiques et génomiques dans un jardin commun établi ; et (3) développera des modèles statistiques et mécanistes pour combiner les données génomiques, phénotypiques et environnementales.

Formations et compétences recherchées

• Master ou équivalent en biologie évolutive
• Expérience avec R et les analyses statistiques (modèles mixtes)
• Intérêt marqué pour l'analyse de données
• Un intérêt pour l'écologie forestière et l'acquisition de données serait un plus
• Motivé(e), curieux(se) et capable de mener des recherches avec une certaine autonomie
• Bonnes compétences rédactionnelles
• Maîtrise de l'anglais

Votre qualité de vie à INRAE

En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :

• jusqu'à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
• d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
• de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
• d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
• de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
• d'activités sportives et culturelles ;
• d'une restauration collective.

Modalités pour postuler